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Pour ma dernière journée à San Diego, le temps était gris et maussade, pas de surfeurs sur la plage mais des goélands qui montaient la garde, et des promeneurs bien couverts… Un château de sable a poussé pendant la nuit… Direction donc La Jolla Cove, là où des phoques viennent se reposer sur la plage, jouer dans l’eau, et c’est aussi la saison des naissances ! Interdiction d’approcher trop près évidemment, un ranger surveille l’endroit, mais les phoques sont plutôt impassibles et endormis !   Les pélicans viennent aussi leur tenir compagnie… Et comme le temps ne s’améliorait pas, direction Balboa Park, là où sont regroupés tous les musées de San Diego, assez petits d’ailleurs… Le musée d’art compte 5 salles de taille modeste, mais avec des oeuvres datant de la Renaissance italienne à l’art moderne.

 Ma promenade matinale à Pacific Beach consiste toujours à aller voir les surfeurs qui se lèvent tôt pour se jeter à l’eau, et ce matin, j’ai aussi testé le crumpet, sorte de muffin anglais avec fromage, bacon et oeuf.

Ensuite, direction Coronado, grande île dans la baie de San Diego, dont une partie est un terrain militaire et l’autre est une sorte de Deauville américain, avec jolies maisons, plage de sable blanc et doré, marina, hôtels et boutiques de luxe…

L’hôtel El Coronado qui donne sur la plage est un hôtel de luxe, qui a 150 ans, et propose des chambres et des cottages hors de prix, avec service impeccable, bar, restaurants, boutiques, piscine, spa… mais tout le monde peut venir profiter du bar et du restaurant, plutôt agréables !Et sur la plage de Coronado, on en a profité pour bronzer, jouer les sauveteurs en mer, et faire des châteaux de sable !

Et pour finir cette journée ensoleillée en beauté, ce fut dans une boutique de gâteaux exceptionnels, nommée Extraordinary Desserts, remplie de monde, où on s’est partagé à 3 une part de gâteau au chocolat blanc nommé Ivoire Royal !

Dimanche matin, promenade sur la plage de Pacific Beach, à deux pas de mon auberge de jeunesse, sous le soleil… J’y croise des surfeurs, des joggers, des promeneurs, des cyclistes, et il y même des leçons de surf, où comment apprendre à tenir sur une planche, ce n’est pas gagné !

Le temps s’est couvert en début d’après-midi pour aller à Point Loma, un promontoire classé parc national, qui domine San Diego.

Hommage à Juan Rodriguez Cabrillo qui en 1542, fut le premier Européen à découvrir la Californie, en partant du Mexique. Sa statue domine donc la baie de San Diego.

Point Loma a aussi longtemps hébergé un gardien de phare et sa famille, et on peut y visiter le phare, en activité de 1855 à 1891. Le phare fut ensuite abandonné car le brouillard parfois très épais en empêchait le bon fonctionnement.

On y aperçoit quand même San Diego dans le brouillard…Et le soir, quand il fait frais, les bars de Pacific Beach allument des feux sur leur terrasse pour y réchauffer les clients !

Au menu, margarita à la mangue et frites de patates douces, et c’était seulement l’apéritif, un bon burger s’imposait ensuite !

A la vôtre !!!

Je suis en vacances !!!! J’ai donc pris le car de nuit pour San Diego, tout au sud de la Californie, pour quelques jours au bord de la mer. Ambiance de station balnéaire à Pacific Beach, un des quartiers de San Diego, avec marchands de glaces, promeneurs, surfeurs… le tout sous un soleil magnifique. J’ai même testé le houla-hoop, sur la promenade le long de la plage… J’y suis pour 4 jours et je sens que je vais profiter du soleil, de la plage et des bars !

C’est le 14 février, St Valentin donc, j’en ai profité pour aller voir une belle histoire d’amour au cinéma : Amour de Michael Haneke, avec Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva. Le film est encensé par les critiques américains, ce qui est assez étonnant vu le sujet et la tonalité du fil. Palme d’or méritée à Cannes, c’est un film à la fois sublime et dur sur la vieillesse et la maladie, avec deux acteurs tout en nuance dans des rôles difficiles… Un film indispensable.

Le quartier de Haight-Ashbury n’est plus vraiment le repère des hippies de San Francisco, même si les enseignes colorées, les magasins de vêtements vintage et d’objets tibétains peuplent encore la rue…Tout au long de la rue, on peut y apercevoir des jambes géantes qui sortent d’une fenêtre, des maisons peintes, des cafés communautaires… Et même la marque de glace Ben&Jerry‘s s’est aussi mise au parfum du quartier !

Entre mon quartier – Alamo Square – et Haight-Ashbury, se trouve Buena Vista Park, sur une colline évidemment… Le parc ressemble à tous les parcs de San Francisco, assez sauvage, ce n’est pas un parc où toutes les pelouses sont bien vertes et bien coupées – d’ailleurs, je ne suis même pas sûre que ce genre de parc existe dans la ville ! C’est aussi un parc fait pour les chiens qui peuvent être lâchés sans laisse… L’espace qui leur est réservé est beaucoup plus grand que celui des jeux pour enfants. On dit qu’il y a plus de chiens dans la ville que d’enfants !Mais la vue est belle du haut du parc : c’est la partie nord-est de la ville et les grandes tours du quartier financier… D’ailleurs, c’est presque le printemps : le soleil brille et les fleurs commencent à pointer leur nez !!!!

Entre Chinatown et le quartier français se nichent plein de petits restaurants dans de petites allées, et notamment à Belden Place, il y a deux restaurants français, Café Bastille et Plouf. Mais finalement, on a opté pour Sauce, un bar-restaurant américain, dans la même allée… Endroit agréable, style bar à vin moderne, et on y a goûté un Merlot qu’il a fallu laisser décanter un moment, pas mauvais finalement, et des petits plats à partager : des frites de champignons, de gros raviolis de crabe et des crevettes sauce piquante… Et pour finir, le dessert : des petits beignets délicieux avec une sauce caramel, et une glace chocolat avec du fondant au chocolat et de la chantilly bien sûr… Le tout à partager !

Une de mes collègues m’a fait découvrir cette recette de cookies absolument délicieuse, sortie du programme télé America’s Test Kitchen. J’ai aussi découvert le beurre noisette, qui donne un petit goût de noisette comme son nom l’indique… La pâte est à préparer la veille.

Ingrédients : 250 g de farine, 1/2 cuillère à café de bicarbonate de soude, 200 g de beurre, 200 g de sucre brun, 1 cuillère à café de sel, 2 cuillères à café d’extrait de vanille, 1 oeuf + 1 jaune, 200 g de chocolat à pâtisser.

Faire fondre le beurre et le laisser sur le feu jusqu’à ce qu’il devienne brun et sente la noisette.  Le verser dans un saladier. Y ajouter le sucre, l’extrait de vanille, et le sel, et bien mélanger. Ajouter l’oeuf entier et le jaune, mélanger jusqu’à obtenir une pâte homogène, laisser reposer 3 minutes, mélanger, laisser reposer encore 3 minutes, encore 2 fois. Puis ajouter la farine et le bicarbonate de soude. Couper le chocolat en morceaux et les intégrer à la pâte. Couvrir et laisser reposer au réfrigérateur.
Préchauffer le four à 180°C. Faire des boules de la taille d’une noix avec la pâte, et les disposer bien espacées sur une plaque recouverte de papier cuisson. Enfourner pour 12-15 minutes en prenant soin de tourner la plaque à mi-cuisson. Laisser refroidir sur une grille !

Finale du Superbowl (football américain) : l’équipe de San Francisco, en rouge, les 49ers, contre les Ravens de Baltimore, et pour la petite histoire, deux frères comme entraîneur respectif de chaque équipe ! La finale a eu lieu à la Nouvelle-Orléans, et c’est un jour important : tout le monde se presse devant sa télé, les rues sont désertes, les magasins aussi, les encarts de pub se vendent des millions… sauf que les 49ers se faisaient battre à plat-de-couture à la mi-temps (28-6), et les gens ont commencé à sortir, reprendre les activités normales en se disant que tout était fini – et puis coup de théâtre, panne de courant au stade ! Lorsque le courant est revenu, les 49ers sont remontés au score de façon extraordinaire, pour finalement se faire battre 34-31… J’ai regardé une partie du match dans un bar de Castro, Harvey’s, à partager des chicken wings et des frites, autant faire très américain !Depuis la fin du match, hélicoptères, pompiers et voitures de police sillonnent la ville par peur des débordements…