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Il pleut beaucoup depuis 3 jours, donc pas question d’aller se promener dehors. La solution : les musées ! Un petit musée à Oakland, le Chabot space and science center, nous a donc accueillies… C’est surtout destiné aux enfants, avec des parcours éducatifs sur l’espace et l’environnement, mais les films projetés au planétarium sont intéressants et bien fait, celui de cet après-midi était consacré aux Mayas et à leurs astronomes.

On peut se faire photographier en astronaute, entrer dans une capsule Soyuz, essayer de faire atterrir un robot sur la lune, gagner des points pour préserver l’environnement…. et réfléchir à quelques citations comme celle d’Arthur C Clarke – auteur de 2001, l’Odyssée de l’espace : la lune est la première étape sur la route des étoiles.Pour oublier la grisaille ambiante, une seule solution : manger ! En l’occurrence, des nachos au restaurant mexicain !

 

Toujours dans le dernier livre de cuisine acheté, Super Natural Everyday, voici la tarte noix de coco-framboises, dans une petite variante par rapport au livre. Le mélange noix de coco – framboises est réussi, les framboises donnent une petite touche acide bienvenue !

Ingrédients :

Pour la pâte : 170g de farine, 60g de noix de coco en poudre, 100g de sucre, 140g de beurre, 1/2 cuillère à café de sel.

Pour la garniture : 140g de noix de coco en poudre, 70g de sucre, 4 blancs d’oeufs, 200g de framboises fraîches.

Préchauffer le four à 180˚. Faire fondre le beurre. Dans un saladier, mélanger tous les ingrédients pour la pâte et l’étaler à la main dans un moule beurré. Faire cuire 15 minutes et laisser refroidir quelques minutes.

Pour la garniture : laver et couper les framboises en deux, et les répartir sur la pâte. Mélanger sucre, noix de coco et blancs d’oeuf, et verser entre les framboises. Faire cuire 20-25 minutes et laisser refroidir avant de déguster…

La prochaine fois, je remplace la noix de coco par de la poudre d’amande…

 

Aujourd’hui, je me suis attaquée à la montée à pied de Twin Peaks, deux collines d’environ 280 mètres de haut, et qui offrent une vue magnifique sur la ville.

On peut y aller en voiture, c’est ce que la plupart des gens font… mais j’ai décidé de l’attaquer à pied, j’ai donc monté la colline !

Et surtout, ne pas oublier : San Francisco possède plus de 50 collines, c’est la ville qui monte et qui descend, et avant d’arriver à Twin Peaks boulevard, bordé de jolies maisons, je suis montée par la 17ème rue à partir de Castro : pente à 13% ! Une vue panoramique, ça se mérite !

Twin Peaks est aussi une petite réserve naturelle dans la ville, les pentes sont laissées  sauvages pour permettre aux animaux d’y vivre, tels les coyotes…

Le meilleur moyen de faire fuire un coyote est de faire du bruit, mais je ne m’y risquerai pas !

Troisième jeudi du mois de novembre : Thanksgiving, célébration de la fin des premières récoltes par les premiers pélerins arrivés aux Etats-Unis, et de l’adaptation aux produits locaux. C’est le jour où tout le monde se réunit en famille, où tous les magasins, bars, restaurants… sont fermés, et où on cuit la dinde pendant des heures dans le four.

Donc, dans l’assiette : de la dinde, du maïs, des haricots, de la farce faite avec du pain et des oignons, des pommes de terre, de la purée de patates douces et de la sauce de canneberges. Un peu sucré tout ça, mais plutôt bon, on a évité les mini-chamallows sur la purée de patate douce !

Et en dessert, évidemment, la tarte à la citrouille avec un peu de crème chantilly ! A vrai dire, on n’a rien vraiment cuisiné, tout s’achète déjà prêt, il y a juste à réchauffer ! Notre dinde pesait 8 kg, et je vais en manger pendant 3 jours !

Quelques photos de Land’s End, sur le côté ouest de San Francisco… on ne se croit plus du tout en ville ! Temps gris et humide…

Au lieu du brunch traditionnel américain du week-end, je passe au brunch chinois, dim sum, cette fois sur Geary Boulevard à San Francisco, au Hong-Kong Lounge. Menu en cantonais évidemment, heureusement que j’ai des personnes pour m’aider, et salle immense remplie de familles. Au menu, divers raviolis chinois, les pieds de poules évidemment, des roulés à la viande, un ravioli frit fourré au taro et des brioches aux légumes et à la viande…

C’est le même principe que les tapas : de petites quantités, et on partage, cela permet de goûter à tout ! Un peu plus tard dans l’après-midi, dans le même quartier, petite halte chez Creations, qui propose des desserts chinois revisités.

Des mochis à la mangue, des haricots azukis avec des boules de riz sucrées et de la glace, des boissons au tapioca… assez stimulant pour les papilles ! La cuisine chinoise d’ici est assez différente de ce qu’on peut trouver chez nous, et bien plus variée.

Dimanche ensoleillé et un bon bol d’air pur sur les hauteurs de Berkeley, à Tilden Park. C’est un immense parc naturel régional, avec différents chemins de randonnée. Celui que j’ai fait suit une petite rivière pour arriver à un lac : le Wildcat Creek Trail, et malgré son nom et les panneaux au départ, aucun puma en vue !

Juste quelques canards et poules d’eau sur le lac, beaucoup de promeneurs, des eucalyptus et des sequoias. Et pour récompense, une petite glace à la myrtille sur Solano Avenue chez .Je ne me suis pas aventurée à goûter la glace à la tarte au potiron ou celle au gingembre, ce sera pour une autre fois !

 

Je viens de craquer pour un livre de cuisine… c’est celui de Heidi Swanson, du blog 101 cookbooks, Super Natural every Day. Un livre de cuisine très local, puisque l’auteur vit à San Francisco, et très inspiré du mode de vie d’ici : cuisine végétarienne, avec des produits locaux, ou bio, ou du commerce équitable…

La première recette testée est celle de la salade d’orzo, qui n’a rien d’exceptionnel dans ses ingrédients – orzo, broccoli, parmesan râpé, avocat – mais plutôt dans sa sauce : un pesto de broccoli avec de la crème fraîche, de l’huile d’olive, des pignons, du jus de citron, de l’ail… un délice !

Mission District est le quartier hispanique de San Francisco, rappel de la fondation par les moines espagnols d’une mission, c’est à dire une église, au 16ème siècle, bien avant que les Etats-Unis ne réussissent à conquérir la Californie ! Le quartier reste celui des Latinos, mais il fut aussi celui de la contestation – Castro et Haight-Ashbury sont tout proches – des hippies, des artistes… et il devient un quartier à la mode. Le quartier est réputé pour ses peintures murales, dont celles de Clarion Alley, qui ont commencé il y a 20 ans, grâce à un collectif d’artistes. Le thème reste celui de la contestation et des luttes dans toutes leurs formes…

Dans San Francisco (et à Berkeley aussi, d’ailleurs), ça sent l’herbe à tous les coins de rue… et dans Haight Street, le quartier hippie, les boutiques ont pignon sur rue et militent pour une utilisation légale en médecine de la marijuana. Ici, les gens fument peu de tabac – c’est considéré comme vulgaire ou de milieu social très bas – mais tout le monde fume du cannabis !