Oui, j’ai craqué à nouveau pour un livre de cuisine – malgré ma collection qui commence à être sérieusement remplie, je me suis laissée surprendre par L’Art de la Fermentation, de Luna Kyung et Camille Oger, aux Editions la plage. C’est un éditeur qui fait partie de mes préférés, et je possède un bon nombre de leurs ouvrages de cuisine… Pour en revenir au livre, comme l’explicite le titre, ce sont des recettes pour faire fermenter légumes, céréales ou autres boissons, issues de nombreux pays, avec des explications claires et précises, l’histoire, les techniques, et des recettes pour utiliser les produits fermentés…J’ai déjà repéré les piccallili, petits légumes fermentés croquants sucrés-salés, les petits oignons au jus de grenade, de quoi mettre l’eau à la bouche ! Les recettes sont toutes végétariennes, il y a une petite partie sur les produits laitiers, mais cela concerne peu de pages, donc pas de souci pour une cuisine vegan ! L’auteur, Luna Kyung, est Coréenne installée en France, et tient un blog : La table de Diogène est ronde. J’ai donc commencé avec ce que j’avais sous la main, c’est à dire des carottes, et à la page 112, j’ai trouvé la recette des carottes en saumure douce.

Je dois maintenant attendre deux à trois semaines avant de voir le résultat ! J’ai hâte, et mercredi au marché, je ferai le plein d’autres légumes pour tester les autres recettes… Et de plus, les produits fermentés sont excellents pour renforcer la flore intestinale, alors que demander de plus ?

Noël approche, c’est un peu la folie, et la question est : comment réussir un plat principal pour le réveillon qui soit végane, délicieux, complet et qui puisse quand même servir d’accompagnement à ceux qui veulent manger de la viande ou du poisson – ma famille que je reçois. J’ai donc fait quelques essais ce midi : des carottes et patates douces au romarin et aux épices rôties au four, du quinoa aux herbes, pignons et oignons, et une pomme de terre Hasselback avec un peu de crème végétale… Une petite poêlée de champignons au persil pourrait compléter le tout !

C’est l’automne, mais le ciel est clément : il fait un grand soleil et c’est tellement agréable ! Dans mes préoccupations actuelles, la conférence d’hier soir tombait à merveille : Pierre Rabhi, paysan philosophe comme il se définit lui-même, nous a fait l’honneur de nous raconter sa démarche, ses questionnements et de questionner la société autour de son thème de prédilection : la sobriété heureuse. Dans ce monde qui incite à la sur-consommation, à toujours vouloir plus, à devoir posséder de plus en plus de choses, il faudrait revenir à l’essentiel afin que toute l’humanité puisse vivre sur Terre avant qu’il ne soit trop tard, sans la piller et sans renforcer les inégalités croissantes… Les questions sont là, et à chacun de faire sa part, si minuscule soit-elle – à l’instar du colibri de cette